« 54 immigrés, apparemment tous tunisiens, dont une femme, ont été secourus. Tous sont sains et saufs », a déclaré à Sky TG24 le porte-parole des garde-côtes italiens, le commandant Filippo Marini.
Des vedettes des garde-côtes et de la police financière, des hélicoptères et trois bâtiments de l’OTAN -un italien, un allemand et un turc– participaient toujours vendredi matin aux recherches. Elles ont été lancées très vite après que l’alerte eut été donnée à partir d’un téléphone portable d’un des passagers, qui signalait que le bateau était en difficulté.
Le nombre de disparus recherchés est encore indéterminé, mais pourrait s’élever à plusieurs dizaines. Des survivants ont parlé en effet de plus d’une centaine d’immigrés à bord.
Selon le site du journal Corriere della Sera, il pourrait y avoir une quarantaine de disparus.
L’épave était curieusement introuvable, soit que le bateau ait coulé très rapidement, soit –hypothèse plus improbable– qu’il ait rebroussé chemin avec les passeurs vers la Tunisie.
Cette grosse barque de pêche d’une dizaine de mètres de long aurait coulé à environ 12 miles marins (22 km) de Lampedusa, île italienne proche des côtes d’Afrique du nord, où débarquent chaque année des milliers d’immigrés clandestins amenés par des passeurs dans des embarcations peu sûres.
Vers 02H30 du matin (00H30 GMT), de premiers naufragés ont été récupérés en mer. Puis une quarantaine d’autres à l’aube.
Une dizaine d’autres immigrés ont été répérés sur le petit îlot de Lampione qu’ils ont pu gagner à la nage.
Les opérations sont coordonnées par le centre opérationnel des capitaineries des ports italiens de la région, qui sont en contact avec le commandement de l’OTAN.
Des embarcations privées et des centres de plongée sous-marine de cette zone touristique ont été sollicités pour participer aux secours.