« A la demande de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’Iran », parties prenantes de l’accord de 2015, la réunion, précise un communiqué, « examinera les questions liées à la mise en oeuvre du JCPOA (sigle désignant l’accord, ndlr) sous tous ses aspects ».
Jusqu’à présent, seul Téhéran avait fait état de cette nouvelle « réunion extraordinaire » entre les Etats parties(Allemagne, France, Royaume-Uni, Iran, mais aussi Chine et Russie).
Les Etats-Unis de Donald Trump s’étaient unilatéralement retirés en mai 2018 de l’accord conclu sous la présidence de Barack Obama.
Washington a ensuite rétabli de très lourdes sanctions économiques contre l’Iran à partir de 2018.
Pour rester partie à l’accord, l’Iran exige de ses partenaires, et en premier lieu des Européens, qu’ils prennent des mesures efficaces en vue de garantir ses intérêts. Il demande qu’ils l’aident à contourner l’embargo américain, tout particulièrement en lui permettant de vendre son pétrole à l’étranger.
En riposte à la décision américaine de quitter l’accord et pour contraindre les Européens à des mesures concrètes, l’Iran a commencé à s’affranchir de certains de ses engagements.
A cette réunion dimanche à Vienne, la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini sera représentée par sa secrétaire générale Helga Schmid.
L’UE a en effet joué le rôle de facilitateur dans la conclusion de l’accord de 2015.