La Loire et les lacs alpins – français, italiens ou suisses – « partagent une longue tradition de navigation commerciale », les bateaux de marchandises ayant facilité les échanges entre les régions de France, d’Europe, et au-delà, a observé lors d’une conférence de presse le maire (DVD) d’Orléans Serge Grouard.
Quelque 200 bateaux doivent participer au festival, du 24 au 28 septembre, ainsi que 700 mariniers, dont plusieurs centaines venus des Alpes avec leurs embarcations traditionnelles. D’autres marines fluviales seront aussi à l’honneur, avec des navires polonais ou croates par exemple.
La biodiversité et la gestion durable de l’eau seront évoquées à travers des conférences et projections, ou des espaces de sensibilisation sur le risque de crue.
Le Festival de Loire, créé en 2003, nécessite « environ 2 millions d’euros d’investissements, dont 1,8 assurés par la municipalité », a détaillé M. Grouard.
Il a notamment été imaginé pour rendre hommage à la batellerie d’autrefois et « célébrer le dernier fleuve sauvage d’Europe, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco ».