« Le Jason est au contact depuis ce matin.(…) Aucune trace de pollution n’a été relevée » vers 15h30, a expliqué M. Joly au moment d’embarquer avec la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal sur La Jonquille, patrouilleur de la gendarmerie maritime, qui doit les emmener sur le Jason.
« Le convoi est maintenant au large de Bastia, il avance à une vitesse de 2 noeuds (3,2 km/h ndlr), il respecte strictement son parcours », a-t-il ajouté.
Le bâtiment de soutien d’assistance et de dépollution Jason, de la Marine nationale, doit suivre le passage de l’épave du Costa Concordia au large de la Corse. Il doit être accompagné d’une « flottille citoyenne » corse pour son passage à proximité du cap corse, tout au nord de l’île.
« Tout se passe normalement jusqu’à présent », a confirmé Mme Royal, qui a également souligné la bonne météo qui accompagnait les opérations.
« Malgré tout le risque zéro n’existe pas d’autant qu’il y a encore une centaine de tonnes d’hydrocarbures (163 tonnes d’hydrocarbures et de produits huileux, ndlr) dans les soutes du Costa Concordia », a-t-elle poursuivi.
Les autorités italiennes ont déployé des moyens très importants (pour suivre le convoi du Costa Concordia) », a-t-elle souligné, indiquant être « en contact » avec son collègue italien Gian Luca Galetti « qui est extrêmement sourcilleux de la défense de l’environnement ».
Le Costa Concordia, l’un des plus gros paquebots de croisière du monde, a repris la mer mercredi, deux ans et demi après son naufrage sur l’île toscane du Giglio qui avait fait 32 morts et des dizaines de blessés parmi les quelque 4.200 passagers et membres d’équipage de 70 nationalités.
Son arrivée dans le port ligure de Gênes (nord-ouest de l’Italie), où il sera découpé, est prévue dimanche.
En fin de matinée, il avait parcouru « plus de 50 milles (80 km) », selon l’armateur italien Costa, propriétaire de l’épave.