Port de Marseille: trafic marchandises en léger recul, dynamisme des croisières

Sur cette période, 41 millions de tonnes ont transité par le Grand port maritime de Marseille (GPMM), soit un recul de 4% par rapport au premier semestre 2012, selon un communiqué publié jeudi.

En cause, la filière hydrocarbures (24 millions de tonnes, -9%), « pénalisée par la chute des trafics de brut vers l’étranger » (-68%) – l’approvisionnement de la raffinerie Miro de Karlsruhe en Allemagne n’étant plus assurée via Fos -, ainsi que par la forte baisse des trafics de raffinés (-24%) et de GPL (-15%).

Les vracs chimiques et alimentaires (1,67 Mt) sont également à la peine (-5%), les biocarburants (+56%) ne suffisant pas à compenser les retards de trafic de soude caustique et de MTBE (additif de l’essence), deux produits « étroitement liés » aux activités du groupe chimique Kem One, en redressement judiciaire, et de Lyondell Chimie.

En revanche, les conteneurs, portés depuis 2011 par la réforme portuaire, poursuivent leur progression (+6%) grâce aux terminaux de Fos (+8%) – avec des échanges vers la Chine, l’Asie du sud-est et la Turquie -, les bassins de Marseille rattrapant quant à eux leur retard (+1%).

Du côté du trafic passagers (+13%), l’activité croisières (+38%, 491.000 voyageurs) dépasse pour la première fois en volume les lignes régulières (-4%, 482.000 passagers), affectées par l’instabilité des trafics vers la Tunisie et l’Algérie, malgré la bonne résistance de la Corse (+5%).

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE