« Nous serons évidemment dans la rue, mes baskets sont prêtes et celles des militants écologistes aussi », a expliqué sur RFI celle qui a succédé en décembre à Julien Bayou.
« On sait que le spectre du 49.3 rend assez peu crédible le fait que cette réforme échoue à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Si elle échoue, ce sera dans la rue et c’est pour ça que c’est très important de se mobiliser dès les premières manifestations », a insisté Marine Tondelier, rappelant que « tous les syndicats sont d’accord pour combattre ce projet ».
La Première ministre Élisabeth Borne recevra mardi et mercredi les partenaires sociaux, à quelques jours de la présentation de la réforme, le 10 janvier.
Les grandes lignes du projet n’ont pas bougé depuis la réélection du chef de l’État, déterminé à augmenter l’âge légal de départ de 62 à 64 voire 65 ans.
L’objectif, a rappelé Emmanuel Macron, samedi, lors de ses voeux aux Français, est d' »assurer l’équilibre de notre système pour les années et les décennies à venir ». Il table sur une application de la réforme « dès la fin de l’été » 2023.
« Avant novembre-décembre 95, qui a été justement un grand mouvement contre la réforme des retraites de Juppé, personne n’imaginait qu’il y aurait un pays bloqué », a relevé sur France Inter la députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain.
« J’aimerais bien qu’on n’en arrive pas là, mais pour qu’on n’en arrive pas là, il faut que le président de la République et la macronie ne s’entêtent pas à imposer une réforme qui est injuste, qui était inutile, et qui est rejetée par la majorité des Français ».
« Ça va chauffer en janvier », a prédit samedi sur twitter le fondateur de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon.
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