Après des semaines de tension, Paris et Rome sont finalement parvenus l’an dernier à trouver un accord sur ce chantier naval, promis à l’Italien Fincantieri, mais finalement nationalisé. Aux termes de cet accord, le chantier italien aura finalement la majorité du capital de STX, mais l’Etat français gardera une minorité de blocage.
Cet accord doit encore être définitivement entériné.
Sur STX, « on avance exactement au rythme où ça doit avancer », a assuré sur ce point M. Le Maire, interrogé par quelques journalistes à son arrivée à un forum économique franco-italien qui s’est ouvert à Rome.
Les choses avancent également sur le volet militaire de cet accord, a-t-il précisé, ajoutant qu’il se rendrait à Rome la semaine prochaine avec Mme Parly, à une date non précisée, pour en discuter, avec les ministres italiens concernés.
Au-delà du chantier STX, Paris et Rome ont en effet affiché leur ambition de créer un « champion naval » européen, en rapprochant Fincantieri et Naval Group (ex-DCNS), géant français de la construction navale militaire.
Après cette annonce, le titre Fincantieri progressait vers 15H00 GMT de 5,14% à 1,515 euro. Il avait un temps atteint son plus haut historique à 1,55 euro.
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