« Mettre en place un système de régulation pour écrêter ces pics d’hyper-fréquentation est un objectif commun poursuivi par la commune d’Hyères, la métropole Toulon Provence Méditerranée, le Parc national de Port-Cros », expliquent les trois institutions dans un communiqué publié mardi.
Ainsi le délégataire de transport public ne pourra pas transporter plus de 4.000 voyageurs par jour sur la vingtaine de jours de l’été où se concentrent les pics.
Les compagnies de bateliers s’engagent quant à elles dans une action concertée à limiter la jauge à 2.000 personnes/jour.
Le parc envisage par ailleurs l’aménagement sous 18 mois d’une zone de mouillage respectueuse des posidonies, plante endémique de Méditerranée indispensable à l’écosystème marin: « On peut y compter parfois plus de 2.000 bateaux qui jettent leur ancre dans l’herbier de posidonie et contribuent à l’érosion de ce milieu particulièrement fragile et peu résilient ».
Problème récurrent, amplifié l’été dernier par la situation sanitaire, la surfréquentation du littoral méditerranéen inquiète. Le parc national des calanques tout proche a pris lui aussi une série de mesures pour tenter de réguler la fréquentation mais sans fixer de quotas.