Même si Washington écarte pour le moment toute action militaire contre Damas pour poursuivre la recherche d’une solution diplomatique de la dernière chance, le secrétaire à la Marine Ray Mabus a rappelé que les destroyers américains équipés de missiles de croisière sont toujours en positions à l’est de la Méditerranée.
« Je vous garantis que si nous sommes appelés à frapper, nous allons frapper fort et nous allons frapper vite », a déclaré M. Mabius dans un discours à la National Defense University, un jour après le discours télévisé du président Obama plaidant pour une action militaire « limité » si le régime du président Bachar al-Assad refuse de renoncer à son arsenal d’armes chimiques.
« Comme le président l’a dit hier soir, elle (l’attaque) sera ciblée et réduira les capacités du régime Assad », a-t-il ajouté.
Cette déclaration du secrétaire à la Marine confirme que les forces navales seront à l’avant-poste de toute attaque américaine contre la Syrie, qui devrait s’appuyer principalement sur les missiles Tomahawk lancés à partir de navires en mer.
Quatre destroyers américains armés de missiles de croisière ont été déployés en Méditerranée orientale en vu d’éventuelles frappes punitives après l’attaque aux armes chimiques présumée par le régime Assad du 21 août dans la banlieue de Damas.
D’autre part, le porte-avions Nimitz avec son escorte, un croiseur et trois destroyers armés de missiles, restent positionnés ans la mer Rouge.