Washington a fait monter la pression sur Téhéran ces derniers jours et renforcé sa présence militaire dans le Golfe, face à des menaces d’attaques « imminentes » contre ses intérêts dans la région attribuées à l’Iran.
« La fière nation de la République islamique d’Iran sortira de cette passe délicate la tête haute, comme elle l’a fait à chacun des tests précédents, en s’appuyant sur la détermination et la résolution de la population, la puissance de ses forces armées et les efforts et le soutien du gouvernement », a déclaré le général de brigade iranien Amir Hatami.
Tout cela conduira « le front américano-sioniste à éprouver le goût amer de la défaite », a ajouté le général, cité par Isna.
Les relations déjà tendues entre Washington et Téhéran se sont nettement envenimées depuis une semaine.
Un an après l’annonce du retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015, Téhéran a indiqué le 8 mai avoir suspendu certains de ses engagements pris en vertu de ce texte.
Le même jour, Washington a renforcé ses sanctions contre l’économie iranienne. Le Pentagone a ensuite annoncé l’envoi au Moyen-Orient d’un navire de guerre et d’une batterie de missiles Patriot, s’ajoutant au déploiement d’un porte-avions.
Face à cette escalade, qui inquiète notamment les Européens et les Russes, partisans d’un maintien de l’accord sur le nucléaire iranien, le guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei, a affirmé mardi qu’il n’y aurait « pas de guerre » avec les Etats-Unis.
« Ni nous ni eux ne cherchons la guerre, ils savent qu’elle ne serait pas dans leur intérêt », a-t-il affirmé.