Encore balbutiante, la production de ce nouveau carburant est obtenue par « pyrogazéification », en chauffant à très haute température des déchets aujourd’hui non utilisables pour les transformer en gaz, en l’espèce de la biomasse sèche issue des filières locales de bois-déchet et de combustibles solides de récupération.
Les deux partenaires -qui ont annoncé en novembre un partenariat visant à développer et produire un carburant décarboné pour le transport maritime- doivent formellement lancer le projet à la fin de l’année.
Baptisé Salamandre, il prévoit la production à partir de 2026 de 11.000 tonnes par an de biométhane de deuxième génération, pour un investissement total de 150 millions d’euros, selon un communiqué commun.
« Ce projet est la première étape d’une ambition commune de produire jusqu’à 200.000 tonnes de gaz renouvelables par an d’ici 2028, dans le monde », pour répondre aux besoins de CMA CGM et de la marine marchande qui cherchent à sortir du fioul, ont ajouté les deux groupes.
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