Ils ont été repérés par une unité de garde-côtes au large des villes de Chebba et Salakta, a déclaré Farid Ben Jha, porte-parole du parquet de Mahdia et Monastir (est), ajoutant que toutes les victimes étaient des hommes.
Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances de leur noyade, a précisé le porte-parole, sans autre précision.
La Tunisie est, avec la Libye, l’un des principaux points de départ en Afrique du Nord pour les migrants — surtout originaires d’Afrique subsaharienne mais aussi un grand nombre de Tunisiens — qui risquent la périlleuse traversée de la Méditerranée dans l’espoir de rejoindre l’Europe.
Chaque année, des dizaines de milliers de migrants, en majeure partie des Subsahariens fuyant la pauvreté et des conflits notamment au Soudan ou au Mali, tentent d’atteindre les côtes italiennes.
Plus de 1.300 migrants sont morts ou ont été portés disparus l’année dernière dans des naufrages près des côtes tunisiennes, selon l’ONG Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux.
Sur la dernière décennie, un total de 30.309 migrants ont péri en Méditerranée, dont 3.155 en 2023, l’une des années les plus meurtrières, et 1.405 depuis le début de l’année 2024, selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations.