L’exécutif communautaire, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la Banque mondiale vont investir cet argent dans les « corridors de solidarité » mis en place depuis mai par l’UE.
Il s’agit d’itinéraires destinés à acheminer depuis l’Ukraine les céréales par route ou par fret ferroviaire, jusqu’à des ports dans l’Union européenne à partir desquels elles peuvent être expédiées dans le monde.
« Là où la Russie a semé la destruction, l’Europe a restauré l’espoir. Les corridors de solidarité ont apporté de la nourriture au monde et des revenus à l’Ukraine. Aujourd’hui nous investissons un milliard d’euros pour donner un coup de pouce à ces corridors », a tweeté la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
L’invasion russe a fortement perturbé les récoltes et les exportations de céréales d’Ukraine, grand pays agricole, malgré un accord obtenu sous l’égide de la Turquie et de l’ONU, qui arrive à échéance le 19 novembre.
Or ces perturbations menacent d’entraîner une famine dans certaines régions d’Afrique et du Moyen-Orient.
Les fonds annoncés vendredi sont destinés à réduire les temps d’attente des camions et des trains qui traversent la Moldavie et l’Ukraine vers la Pologne et la Roumanie.
La Commission européenne prévoit une subvention d’urgence de 250 millions d’euros pour fournir des équipements pour améliorer la fluidité du trafic aux postes frontières et aux routes qui y mènent, selon un communiqué.
Le financement à plus long terme des banques de développement porte le total annoncé vendredi à environ un milliard d’euros et permettra de soutenir les réparations et le développement des infrastructures de fret routier et ferroviaire en Ukraine.