Des gardes-côtes, des frégates, des navires de guerre et des hélicoptères ont pris part à l’exercice amphibie qui porte le nom de code « African wings » (les ailes de l’Afrique), au large de Lagos.
Selon le vice-amiral de la marine nigériane Dele Joseph Ezeoba, qui s’est adressé à la presse depuis le site des opérations, l’exercice a pour but d' »envoyer un signal clair aux criminels présents dans nos eaux, que nous sommes fin prêts à les combattre ».
L’amiral Ben Bekkering, à la tête du contingent néerlandais sur place, a promis que la coopération internationale allait se poursuivre « pour rendre le Golfe de Guinée et les eaux internationales plus sûres ».
Le nombre d’attaques dans le Golfe de Guinée, qui comprend le Nigeria, le Bénin et le Togo, est passé de 39 en 2010 à 62 en 2012, a comptabilisé l’Institut de recherche britannique sur les relations internationales, Chatham House.
Et selon un récent rapport du Bureau maritime international (BMI), il y a eu plus d’attaques de navires dans le Golfe de Guinée qu’au large des côtes somaliennes l’an dernier.
La plupart des actes de piraterie dans le Golfe de Guinée visent les pétroliers et leur précieuse marchandise, revendue au marché noir.
Premier producteur de pétrole d’Afrique, avec environ deux millions de barils par jour, le Nigeria a été le premier pays de la zone à subir de nombreuses attaques de pirates au large de ses côtes.