« Lors du test initial effectué, la substance suspecte retrouvée a réagi négativement à toutes les formes de poison », précise un communiqué.
Un peu plus tôt, la Marine avait annoncé dans un autre communiqué qu’une « substance suspecte a été retrouvée dans la salle des courriers du bâtiment n°12 de la Naval Support Facility à Arlington » en Virginie (est), dans la banlieue de la capitale fédérale Washington.
Par précaution, tout le personnel avait été évacué et une enquête lancée.
Un officier militaire sous couvert d’anonymat avait affirmé à l’AFP qu’une « substance poudreuse blanche » avait été trouvée et que les spécialistes étaient en train de vérifier s’il s’agissait de ricine ou d’un autre poison.
La découverte de cette substance intervenait en effet après deux incidents similaires à Washington cette semaine, qui ont soulevé des inquiétudes.
Une lettre suspecte a ainsi été reçue mardi au centre de tri postal de la Maison Blanche et adressée au président Barack Obama. La police fédérale a annoncé mercredi qu’elle contenait de la ricine.
Ce même poison a également été détecté par les autorités dans une lettre envoyée au sénateur républicain Roger Wicker. La substance a été repérée lors d’une inspection de routine du courrier dans un bâtiment distinct du Capitole, et la lettre en question n’avait pas atteint le bureau du sénateur Wicker.
Les autorités ont identifié le suspect de ces différents envois, Paul Kevin Curtis, qui a été arrêté mercredi soir à son domicile de Corinth, dans le Mississippi (sud).
La ricine est une protéine très toxique et quelques milligrammes peuvent suffire à tuer un adulte en moins de cinq jours. Il n’existe pas d’antidote.