« Le CMF – qui a su résister au découragement malgré les nombreux retards dans les décisions essentielles dont la France maritime a besoin plus que jamais, et qui reste fondamentalement attaché à un dialogue permanent, ferme et constructif avec les autorités de notre pays – a du mal à comprendre, et n’accepte pas, que la mer soit absente des priorités affichées au moment où est publiée la première liste de ministres du gouvernement Valls ».
« Fidèle à sa position constante et bien connue, fondée sur la nécessité de l’existence à la fois d’un niveau interministériel fort (Secrétaire général de la mer, membre du cabinet du Premier ministre) et d’un ministre fort, officiellement en charge de la mer, le Cluster espère qu’une correction sera apportée très prochainement.
« Une solution, poursuit le CMF, pourrait être l’annonce d’un ministère délégué ou d’un secrétariat d’Etat « plein », politiquement fort, et disposant des moyens lui permettant de mener une véritable politique maritime. Dans cet esprit, il rappelle le soutien qu’il avait apporté, lors de la constitution du premier gouvernement Ayrault, à la décision – éphémère hélas – de créer un ministère « de l’économie maritime ».
« Le plus important, conclut-il, est naturellement que le ministre « en charge » dispose de l’autorité voulue tant sur les services qu’au sein du gouvernement lui-même, lui permettant de prendre ou de faire appliquer enfin (et au moins) les décisions régaliennes urgentes dont les professionnels maritimes français ont besoin pour avancer et faire gagner notre pays : piraterie, ravitaillement de la France en produits énergétiques, simplifications administratives pour les EMR, plus grande lisibilité dans les dispositions réglementaires et légales, sans oublier les nombreux dossiers particuliers inexplicablement en souffrance.