GÉOPOLITIQUE & DÉFENSE

Spécial Euronaval 2016. Focus sur quelques PME et ETI particulièrement innovantes

L’industrie française de défense est servie - aux côtés des grands groupes -, par un réseau de PME et d’ETI performantes et innovantes. Focus sur ces acteurs clés du secteur, présents pour certains au salon Euronaval. 

The French defence industry is backed - alongside major groups - by a network of highly-ef cient, innovative SMEs and ISEs. Focus on these key stakeholders in the industry, some of which are present at Euronaval.

Une distinction américaine pour le porte-avions Charles de Gaulle

L'US Navy et par là, les États-Unis, viennent officiellement de distinguer le porte-avions français Charles de Gaulle pour son engagement contre l'organisation état islamique dans le cadre de l'opération Inherent resolve. Cette distinction remise au pacha du porte-avions, le capitaine de vaisseau Malbrunot, lors d'une cérémonie à Paris, a...

Contrat des sous-marins australiens : le silence qui vaut de l’or

Selon le journal The Australian, repris le 30 mai par l'hebdomadaire Le Marin, c'est bien pour sa discretion, sa furtivité, en un mot pour son silence, que le sous-marin proposé par le français DCNS a été préféré par la Marine australienne à ses concurrents allemands (TKMS) et japonais (Mitsubishi Heavy Industries et Kawasaki Heavy Industries), pour le remplacement de sa flotte sous-marine existante.

Le Golden Stick pour la 11F de la base aéronavale de Landivisiau

Le 26 mai dernier, la flotille 11F de la Base aéronavale de Landivisiau (Finstère) a été élue best flying unit par l'ensemble des participants à un célèbre meeting aérien organisé à Saragosse, en Espagne, dans le cadre de l'Otan (Nato Tiger meet 2016).

« Personne ne nous aide pourtant l’Europe vivra les conséquences de nos victoires comme de nos échecs », Ahmed Maitig, Premier vice-président du Conseil présidentiel lybien

Propos recueillis, le 24 mai 2016, à Tripoli, par Cédric Riedmark

Le Gouvernement d'union nationale (GUN) qui devrait théoriquement, aujourd'hui, être à la tête de la Libye est dirigé par un Conseil présidentiel gouverné par M.Fayez el-Sarraj et huit conseillers. Ce GUN dont la mise en place s'avère laborieuse, est le fruit d'un compromis signé sous la tutelle internationale, à Skhirat, au Maroc, le 17 avril 2015.  Avant les accords de Skhirat, la Libye possédait de facto deux "gouvernements" : l'un installé à Tripoli, majoritairement dominé par la ville influente de Misrata, l'autre installé à Tobrouk dont une figure représentative est le général Haftar. Ce dernier était le seul reconnu par la communauté internationale mais son pouvoir effectif ne s'étendait pas sur la Tripolitaine.

Soucieux de préserver leurs pouvoirs, ces deux "gouvernements" freinent pourtant la mise en place du nouveau gouvernement d'union nationale. Le parlement de Tobrouk a ainsi refusé de le reconnaitre et le gouvernement de Tripoli traîne, de son côté, à libérer ses ministères. Le Gouvernement d'union nationale est arrivé à Tripoli le 30 mars 2016 et a sommé, conformément aux accords de Shkirat, l'ancien gouvernement tripolitain de cesser ses activités. En attendant que les anciens ministres veuillent bien quitter les lieux, il a élu domicile dans la petite base navale de Tripoli. Les huit membres du Conseil présidentiel dirigeant le GUN, placés sous l'autorité de M. el-Sarraj, sont représentatifs de l'ensemble de la population libyenne de par leurs origine respective.

Ahmed Maitig, 44 ans, bras droit de M. el-Sarraj nous a accueilli chez lui, à Tripoli. Cet homme d'affaire, originaire de Misrata et ancien Premier ministre en 2014, est actuellement le Premier vice-président du Conseil présidentiel.

DCNS remporte un contrat de 34 milliards d’euros avec l’Australie

Le premier ministre australien, Malcolm Turnbull, l'a annoncé aujourd'hui : c'est le groupe français DCNS qui remporte le super contrat de plus de 34 milliards d'euros destiné à renouveler la flotte de sous-marins australiens. Le groupe français, leader européen du naval de défense, remporte ainsi un contrat historique face...

Idomeni (Grèce), cul de sac européen pour réfugiés erratiques

Par Cedric Riedmark

en direct d'Idomeni

Le 10 avril, des migrants du camps d'Idomeni, en Grèce, excédés, ont tenté de forcer la frontière avec la Macédoine. Ils ont été repoussés par les forces macédoniennes. MSF a dénombré 300 blessés, en raison principalement de l’emploi de gaz lacrymogène. La Grèce a ouvert, depuis un mois, des hots spots sur tout son territoire mais les migrants d'Idomeni refusent de s'y rendre préférant attendre une hypothétique ré-ouverture de la frontière macédonienne, là, dans ce camp de fortune dont le maintien illustre, à lui seul, les dangers et les contradictions d'une Europe confrontée à un phénomène qui pose la question de son identité.

Dans la fraicheur de la nuit finissante, l'autoroute menant de Thessalonique à Idomeni, rectiligne, morne, est tout à fait déserte. En fond de tableau, les monts du Rhodopes semblent disparaitre dans les brumes au fur et à mesure qu’on s’en approche. Une image hallucinante émerge du brouillard matinal...

« L’École navale, une formation d’excellence » par le contre-amiral Benoît Lugan

[caption id="attachment_9674" align="alignnone" width="666"]portrait-amiral-043Benoît Lugan[/caption]

"L'Ecole navale, une formation d'excellence"
par le contre-amiral Benoît Lugan

L’Ecole navale, formation d’excellence : Entretien avec son commandant et directeur, le Contre-amiral Benoît Lugan, gardien de ses traditions et pilote de son évolution.

Défense Conseil International (DCI) met en oeuvre un nouveau bateau de formation pour la plongée

Le Mirak, bateau de formation construit par le chantier Littoral à Marseillan, vient d’être livré à DCI lors d’une cérémonie de lancement qui s’est déroulée à St Mandrier. Ce bateau, long de 10 mètres, sera utilisé par le Centre International de Formation à la Plongée Militaire (CIF-PM) de DCI qui a pour mission de transférer le savoir-faire de la Marine nationale dans le domaine de la plongée militaire.

La Turquie, sas de contrôle de l’espace Schengen, mais à quel prix ?

La maitrise de la vague migratoire historique à laquelle est aujourd’hui confrontée l'Europe est l’occasion, pour son voisin turc, de faire valoir ses intérêts.

Par Cedric Riedmark

Dans le cadre de l'espace Schengen, les pays possédant une frontière avec un Etat non membre de l'Union européenne sont responsables du contrôle des arrivées dans l’Union. La première - et théoriquement unique ligne de contrôle des frontières européennes face à l'arrivée des migrants venus du Moyen orient ou d'Afrique -, est donc sous la responsabilité de la Grèce et de l'Italie. Une fois ces frontières « externes » franchies, les migrants ne sont théoriquement plus contrôlés du fait de la libre circulation dans l’espace européen. Le hic réside dans le fait que les services douaniers italiens et grecs ne sont pas dimensionnés pour absorber un tel mouvement de population.