Suite à l’annonce de l’organisation par la Corée du Sud d’un exercice naval conjoint de défense antimissile avec les États-Unis et le Japon en mer de l’Est, « les exercices navals coordonnés des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon soulignent leur engagement commun à résoudre les problèmes de sécurité régionale. La participation des destroyers Aegis des trois pays à l’exercice a considérablement renforcé leur capacité à suivre et à répondre efficacement aux activités de missiles et aux menaces nucléaires de la Corée du Nord », a déclaré Kandlikar Venkatesh, analyste défense chez GlobalData. L’exercice a également permis à la marine coréenne (ROKN, pour Republic of Korea Navy) d’améliorer le niveau d’interopérabilité et de coopération avec les moyens de défense antimissile de première ligne de la marine américaine et de la force maritime d’autodéfense japonaise.
La mise au point par la Corée du Nord de missiles balistiques intercontinentaux à longue portée, ainsi que son comportement provocateur et ses ambitions nucléaires, devraient être un facteur clé de l’expansion navale de la ROKN au cours de la prochaine décennie. Selon GlobalData, la Corée du Sud devrait dépenser environ 15 milliards de dollars pour des programmes de navires et de bâtiments de combat de surface et 5,1 milliards de dollars pour l’acquisition de sous-marins au cours des dix prochaines années afin d’accroître ses capacités maritimes.
« La République de Corée a lancé de nombreux programmes d’expansion et de modernisation de ses flottes de surface et sous-marines pour faire face aux nouveaux défis régionaux. Le développement de la classe Sejong le Grand (KDX-III), des frégates de la classe Daegu et des sous-marins de la classe Dosan Ahn Changho- (KSS-III), tous équipés de systèmes de missiles avancés, démontre l’engagement de la Corée du Sud à dissuader les menaces de missiles de la Corée du Nord et à assurer sa sécurité nationale », ajoute Kandlikar Venkatesh.
Source : GlobalData.
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