La dévaluation de la monnaie japonaise a ajouté une couche supplémentaire de complexité au budget de défense prévu pour les années à venir. Certains craignent que cela ne conduise à une réduction des budgets d’acquisition et à l’annulation ou au report de programmes d’acquisition de matériel de défense. Cependant, les principaux programmes d’acquisition en cours au Japon, y compris le Global Combat Air Programme (GCAP), le F-35A/B, les frégates de classe Mogami, les avions de transport C-2 et V-22 Osprey, et la patrouille maritime P-1, ne devraient pas être affectés par une éventuelle séquestration, selon GlobalData, une société d’analyse de données de premier plan.
Selon le tableau de bord de GlobalData sur la taille des flottes, la flotte militaire japonaise d’aéronefs à voilure fixe, composée de F-15J/DJ, C-1, C-130H et E-2C, a déjà dépassé les trente ans de service. La nécessité de moderniser et de remplacer ces équipements vieillissants devient de plus en plus urgente en raison de la domination croissante de la Chine dans la région indo-pacifique. En outre, l’utilisation prolongée de ces vieux appareils entraînera une augmentation des coûts de maintenance pour l’armée japonaise.
Harpreet Sidhu, analyste en aérospatiale et défense chez GlobalData, commente : « Pour relever ce défi, le Japon devrait continuer à investir dans ses programmes F-35A/B en cours et assurer un approvisionnement régulier en avions de combat avancés pour remplacer les anciens appareils. Toutefois, les restrictions budgétaires dans le domaine de la défense pourraient retarder de quelques années le déploiement de l’avion de sixième génération, qui était initialement prévu pour 2032. »
Source : GlobalData.
Crédits photo : US Navy.