Le bénéfice net a reculé de 33% à 4,460 milliards de couronnes (598 millions d’euros), et a été nettement supérieur aux 3,4 milliards sur lesquels tablaient les analystes interrogés par Dow Jones.
La comparaison est biaisée par des éléments exceptionnels au premier trimestre 2012, avec des cessions et l’issue favorable d’un différend fiscal avec l’Algérie.
Mais le chiffre d’affaires a reculé, de 2%, à 79,324 milliards de couronnes.
A.P. Moeller-Maersk l’a expliqué par la baisse du cours du pétrole et par les difficultés du transport maritime en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord.
Le groupe a relevé dans son communiqué « la faiblesse de la conjoncture économique, en particulier dans les pays développés ».
Dans le transport maritime, « la demande devrait rester en demi-teinte en 2013, alors que les capacités augmenteront significativement. De ce fait, les conditions pour le secteur des conteneurs resteront compliquées et la gestion de l’offre sera encore plus importante cette année ».
Dans les hydrocarbures, A.P. Moeller-Maersk a dit souffrir d’une « part de marché réduite » et d’un « cours du pétrole en baisse ». Sa production a baissé de 6% sur un an au premier trimestre, à 239.000 barils équivalent pétrole par jour.
Le groupe a réitéré ses prévisions, indiquant qu’il devrait voir son bénéfice stagner à 2,9 milliards de dollars en 2013 hors éléments exceptionnels et provisions, et donc reculer en les incluant.
A la Bourse de Copenhague, à 08H00 GMT, les deux actions A et B étaient en hausse de 1% dans un marché en léger repli (-0,15%).