A peine plus de 48 heures après la Coupe de France décrochée samedi dans l’euphorie, les trois collaborateurs du président Waldemar Kita et de son fils Franck, ont passé plusieurs heures dans les locaux de la police judiciaire de Nantes, avant d’être remis en liberté en début de soirée.
L’enquête, sur laquelle très peu d’informations ont filtré, porte sur des commissions versées lors du transfert de plusieurs joueurs.
Des perquisitions avaient déjà été menées en décembre 2020 dans le cadre de cette enquête au siège du club, au sein du centre d’entraînement de la Jonelière.
Contacté par l’AFP, le parquet de Nantes n’a pas répondu dans l’immédiat.
M. Kita est très proche de Mogi Bayat, omniprésent dans les transferts nantais. En Belgique, cet agent controversé est l’une des figures centrales du « footballgate », soupçonné d’avoir manipulé des transferts pour augmenter ses commissions.
Parallèlement à cette enquête nantaise, M. Kita est visé depuis 2017 par une autre enquête, menée par le parquet national financier et portant sur des soupçons de fraude fiscale.