Cette annonce qui répond à une thème de prédilection de Donald Trump, intervient alors que le président américain a réuni lundi son Conseil de sécurité nationale pour évoquer le Venezuela.
« L’Autorité aéronautique (…) a reçu la demande du gouvernement des États-Unis pour reprendre les vols de rapatriement de migrants vénézuéliens depuis ce pays vers le Venezuela », a écrit le ministère des Transports.
« Sur instructions du président Nicolas Maduro, l’entrée dans notre espace aérien est autorisée » pour un avion qui arrivera mercredi « comme cela se produit de manière périodique chaque semaine depuis l’accord signé entre notre gouvernement et l’administration américaine », a-t-il ajouté.
Caracas avait annoncé qu’il considérait que Washington avait suspendu les vols de retour de migrants quand Trump avait déclaré qu’il fallait considérer l’espace aérien vénézuélien comme « fermé ».
Depuis août, les Etats-Unis ont déployé des navires de guerre et des forces militaires en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic. Le président Donald Trump la justifie en accusant son homologue vénézuélien de diriger un cartel de la drogue.
Caracas dément et rétorque que l’objectif de Washington est de renverser le président vénézuélien et de mettre la main sur le pétrole du pays.
Malgré la crise entre les deux pays, les vols d’expulsions de migrants se poursuivaient, une source diplomatique confiant avant la conversation téléphonique entre Trump et Maduro que c’était alors « le seul lien entre Washington et Caracas ».
« A ce jour, 75 vols ont été effectués pour le rapatriement de 13.956 personnes », avait rappelé Caracas samedi.
Les Etats-Unis ont mené des frappes contre plus de 20 navires vénézuéliens soupçonnés de trafic de drogue dans la mer des Caraïbes et le Pacifique depuis début septembre, tuant au moins 83 personnes, sans fournir de preuves que les navires étaient utilisés pour le trafic de drogue.
Ces derniers jours, une activité constante d’avions de combat américains a été enregistrée à quelques dizaines de kilomètres des côtes vénézuéliennes, selon des sites de suivi des aéronefs.




