Lundi, onze chefs d’Etats étaient présents dans la capitale camerounaise, parmi lesquels le Nigérian Goodluck Jonathan, le Gabonais Ali Bongo, l’Ivoirien Alassane Ouattara ou encore le Tchadien Idriss Déby Itno.
Les présidents nigérien, équato-guinéen, béninois, burkinabé, congolais, santoméen, tchadien et togolais étaient également présents à l’ouverture du sommet.
« Avec la montée du narco-terrorisme au Sahel et le phénomène du trafic de drogue et du crime organisé, la piraterie constitue une grande menace à la stabilité et au développement économique des Etats du Golfe de Guinée », a expliqué vendredi la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Cameroun, Najat Rochdi.
« Il ne s’agit pas moins que de la préservation du potentiel économique de cette région, de la sécurité humaine de ses populations et du renforcement de la stabilité de la sous-région », avait-elle alors souligné.
Selon le bureau maritime international (BMI), le nombre d’actes de piraterie maritime recensés au large des côtes ouest-africaines en 2012 a dépassé « pour la première fois » celui des attaques dans le Golfe d’Aden et dans l’Océan Indien, avec 966 marins attaqués dans le golfe de Guinée, contre 851 marins au large des côtes somaliennes.
Le BMI estime le coût des marchandises volées en 2012 dans le golfe de Guinée entre 34 et 101 millions de dollars (soit entre 25 et 75 millions d’euros).
Les pays concernés sont notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo.