« L’engagement (du consortium) GUPC est que tout soit résolu dans le cadre du contrat et pour cela, ils vont s’asseoir pour dialoguer. Ainsi, nous parvenons à un premier accord », a déclaré devant la presse la ministre Espagnole Ana Pastor à la sortie d’une réunion avec le président du pays Ricardo Martinelli.
Dans un courrier daté du 30 décembre, le groupe de BTP espagnol Sacyr, actionnaire majoritaire du consortium international GUPC avait menacé de suspendre le chantier dans un délai de 21 jours si l’Autorité du canal de Panama (ACP) ne versait pas la somme de 1,6 milliard de dollars (environ 1,2 milliard d’euros).
Ce montant, supposé couvrir « les surcoûts » du chantier selon le GUPC, est jugé « irresponsable » par les autorités du Panama.
Appelant à « un accord qui soit bon pour les deux parties », Mme Pastor a espéré que « le problème soit réglé le plus tôt possible ».
De son côté, le président Martinelli a estimé que GUPC et l’ACP « devaient résoudre tous leurs problèmes, (si nécessaire) via un arbitrage » international, comme prévu par le contrat.
Arrivée dimanche au Panama, la ministre espagnole a rencontré lundi matin durant deux heures à huis-clos les responsables du consortium, dont le président de Sacyr, Manuel Manriquez, arrivé samedi à Panama.
Parmi les autres actionnaires du GUPC figurent l’entreprise italienne Impreglio, la belge Jan de Nul et la panaméenne Constructora Urbana.
Les travaux d’élargissement, d’un montant total de 5,2 milliards de dollars, ont commencé en 2009 et devaient initialement se terminer en 2014 afin de coïncider avec le centenaire du canal. Mais leur achèvement a été repoussé à 2015 après un premier désaccord dès le début du chantier entre l’ACP et GUPC sur la qualité du ciment utilisé.
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