La marine nationale colombienne, appuyée par la police, a trouvé cinq corps ces dernières heures, ce qui porte le bilan de sept à douze morts.
« Jusqu’à présent, on a pu récupérer douze corps, dont sept mineurs et cinq adultes », a précisé la marine dans un communiqué, en estimant que le bilan pourrait encore augmenter.
Le bateau surchargé, qui faisait route vers Panama, transportait 32 personnes, selon le récit de deux survivants.
Le naufrage s’est produit lundi apparemment lorsque l’embarcation « a été frappée par une vague », selon Lilia Cordoba, maire de la commune colombienne d’Acandi, proche du site du naufrage dans le Choco (nord-ouest).
Les victimes étaient apparemment des migrants d’origine africaine, a déclaré à l’AFP sans autres précisions Rafael Bolaños, Défenseur du peuple régional, entité publique chargée de la défense des droits humains en Colombie.
Cette embarcation légère faisait partie d’un groupe de quatre, d’une capacité de 29 personnes, parties de la plage de Capurgana (Choco), a-t-elle ajouté dans un enregistrement vidéo transmis à des journalistes.
Le Golfe d’Uraba, où s’est produit le naufrage, est l’un des principaux points de transit des migrants africains, asiatiques et haïtiens qui tentent de rejoindre les Etats-Unis par la mer des Caraïbes, avec des escales dans des pays d’Amérique centrale.
Depuis le début de l’année, la Marine nationale colombienne a récupéré 84 migrants naufragés en vie et 19 cadavres.