Vert Marine a justifié ces fermetures lundi en assurant que sa facture énergétique était passée de « 15 à 100 millions d’euros », soit « la totalité du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise ».
« Pourrait-on accepter d’un maire qu’il ferme une école pour des motifs économiques ? », s’interroge la FFN dans un communiqué.
« Ces fermetures ont des conséquences directes pour l’ensemble des enfants et adultes qui ne pourront pas apprendre à nager », ajoute-t-elle.
Le ministère des Sports a fait du « savoir nager » un des axes de sa politique depuis plusieurs années afin de prévenir les noyades.
La société Vert marine, qui gère 90 piscines et patinoires au total en France, a lancé lundi un appel « aux instances locales et gouvernementales afin de prendre les décisions nécessaires et inédites pour revenir à des coûts supportables de l’énergie ».
Outre les discussions avec les collectivités, qui elles aussi ploient sous une facture énergétique globale parfois multipliée par deux selon France Urbaine, qui gère métropoles et grandes villes, elle en appelle aussi au gouvernement.
De son côté, la FFN demande aussi à « tous les acteurs de prendre leurs responsabilités pour assurer la continuité de ce service public ».
Cette question des piscines et des patinoires, des équipements vieillissants en France et très énergivores, est au menu du groupe de travail gouvernemental sport sur la sobriété énergétique.