« Soixante personnes sur 200 ont récemment été recrutées et viennent de commencer une formation intensive », précise la branche du groupe américain dédiée aux énergies renouvelables, dans un communiqué.
Interrogée par l’AFP, GE Renewable Energy a assuré qu’il était « prévu que l’usine de 30.000 m2 poursuive ses recrutements en 2020 » et emploie « plus de 550 personnes » à terme « en période de pleine production », comme promis en 2017.
L’usine a commencé à fabriquer début 2019, avec un effectif de 120 personnes, des prototypes afin de produire cinq pales de 107 mètres de long, les plus grandes jamais construites, selon GE.
Ces pales sont destinées à la nouvelle éolienne offshore de GE, l’Haliade-X de 12 MW dont les premières nacelles sont en cours de production à Saint-Nazaire, rappelle l’entreprise.
A Cherbourg, « l’augmentation des effectifs de production permettra de préparer la phase de production commerciale des pales », poursuit GE.
L’usine de Saint-Nazaire emploie quant à elle 120 personnes, un « effectif qui sera maintenu », a précisé mercredi GE à l’AFP.
L’Américain doit construire les turbines du premier projet éolien en mer qui sera lancé au large des côtes françaises, mais pas des deux suivants auxquels il a renoncé et qui échoient finalement au germano-espagnol Siemens-Gamesa.
Attribués en 2012 par le gouvernement français à EDF, qui s’est associé au canadien Enbridge, les trois premiers parcs éoliens offshore français doivent voir le jour au large de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Déjà partenaire d’EDF Renouvelables dans d’autres projets éoliens, Siemens-Gamesa doit fabriquer ses éoliennes dans une usine qu’il doit construire au Havre. L’entreprise y a promis la création de 750 emplois directs et indirects.
Fin mars, des salariés de General Electric Wind France, dont le siège est basé à Nantes, avaient fait part de leurs inquiétudes sur la pérennité des emplois et de la filière éolienne en mer, fragilisée par les recours juridiques qui retardent plusieurs projets.
La direction de GE Wind France avait annoncé le 1er février un plan de rupture conventionnelle collective de 80 postes, soit un tiers des 246 salariés du site nantais.
GE a par ailleurs annoncé fin mai la suppression de 1.050 postes en France, dont 800 à Belfort, dans l’entité turbines à gaz.
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