« Il s’agit de mesurer la capacité et la rapidité de réactions des différents acteurs concernés de la région pour faire face à ce type d’événement peu fréquent mais potentiellement destructeur », a expliqué l’Unesco dans un communiqué.
Cet exercice, conduit en temps réel, est organisé sous les auspices de la Commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco.
Baptisé « IOWave14 », il repose sur un double scénario: le premier prévoit la survenue, le 9 septembre, d’un séisme d’une magnitude de 9,1 au sud de Java, en Indonésie. Le deuxième scénario prévoit quant à lui un tremblement de terre d’une magnitude de 9 se produisant le 10 septembre dans la zone de Makran au sud de l’Iran et du Pakistan. Dans les deux scénarios, il est prévu que les séismes se traduisent par un tsunami affectant tout l’océan Indien.
« Ce test est destiné à évaluer le bon fonctionnement des flux de communication entre les différents acteurs concernés, l’état de préparation des pays et la bonne marche des dispositifs d’urgence. Des exercices d’évacuation des populations côtières seront également menés dans plusieurs pays. Le test sera suivi d’une évaluation permettant de d’identifier les lacunes du Système afin d’augmenter son efficacité », selon l’Unesco.
Le 26 décembre 2004, in séisme de 9,1 au large de l’île de Sumatra avait provoqué un tsunami qui a dévasté une dizaine de pays voisins et fait plus de 220.000 morts ou disparus.
Au lendemain de la catastrophe, les pays riverains de l’océan Indien avaient manifesté la volonté de mettre en place un Système d’alerte aux tsunamis et d’atténuation de leurs effets dans l’océan Indien (IOTWS), devenu opérationnel en 2011.