Le maire UDI de Lorient, 57 ans, longtemps chef de file de l’opposition au conseil municipal, avait ravi en 2020 la mairie lorientaise après trois tentatives infructueuses en 2001, 2008 et 2014.
Candidat de l’union de la droite, du centre et des indépendants, il avait décroché avec 35,34% des voix les clés de la cité portuaire, fief socialiste depuis 1965, et ville de Jean-Yves Le Drian, qui en fut précédemment l’édile entre 1981 et 1998. Il est aussi à la tête de Lorient Agglomération depuis 2020.
Diplômé de Science Po Paris, celui qui se présentait alors comme « un enfant de Lorient » a débuté sa carrière au conseil régional d’Ile-de-France et dirigé les services municipaux de Ville d’Avray, dans les Hauts-de-Seine.
Conseiller régional de Bretagne de 2004 à 2010, il est élu au conseil municipal de Lorient depuis 2001 et avait publié pour les municipales de 2020 un livre-programme « Un nouveau rêve lorientais ».
Il y promettait de mettre fin aux logiques de système, dénonçant pêle-mêle l’insécurité, les trafics dans certains quartiers, réclamant plus de vidéosurveillance et un renforcement de la police municipale.
Il proposait alors une politique d’accueil des migrants alliant « générosité » et « fermeté », et affirmait vouloir tirer parti du positionnement maritime de Lorient.
Sur ses comptes Facebook et LinkedIn, M. Loher affiche en bannière « La Ville de Lorient et Lorient Agglomération soutiennent les professionnels de la filière pêche », le port de Lorient-Keroman étant présenté par le site internet de l’agglomération comme « le premier port de pêche en valeur », générant « plus de 3.000 emplois directs ».
Fabrice Loher est père de deux enfants.
