Après enquête, la Commission a conclu que la transaction ne poserait pas de problème « en raison de l’existence de plusieurs groupes concurrents et de la position de marché limitée » de CMA CGM.
Le numéro trois mondial du transport maritime par conteneurs avait dû procéder en 2012 à une restructuration financière, passant par des négociations avec le FSI, qui devait prendre 6% du capital mi-2013, ainsi qu’avec son partenaire turc Yildirim, qui a porté sa participation de 20% à 24%.
Confronté à une importante baisse du trafic, l’armateur marseillais a traversé trois années de turbulences accentuées par un endettement de 4,6 milliards d’euros, hérité d’une politique ambitieuse d’expansion de sa flotte.
Pour retrouver sa santé financière, il avait engagé des négociations avec ses 70 banques créancières pour ramener cet endettement à un niveau plus soutenable. Le FSI avait annoncé à l’automne 2012 qu’il était prêt à entrer dans son capital.