L’eau a baigné les pieds d’un pont-passerelle flambant neuf, qui ne sera ouvert aux navettes qu’à partir d’octobre et des centaines de personnes ont profité du spectacle, visible pour la première fois depuis cette passerelle inaugurée le 22 juillet pour les piétons, trois ans après le début de sa construction.
Même si la mer ne recouvrait pas totalement l’ancienne digue-route, toujours en place, il s’agit d’une première symbolique de la progression du gigantesque chantier du rétablissement du caractère maritime de cette merveille, dont le bugdet total s’élève à 230 millions d’euros, dont 184 millions d’investissements publics directs.
Initiés en 2006, les travaux doivent s’achever à l’été 2015, après notamment la finalisation de l’esplanade au pied du Mont et la démolition à l’automne de la digue-route, qui demandera six mois.
Depuis avril 2012, le parking de 4.100 places situé au pied du rocher a été transféré sur le continent.
Une fois un point final mis aux travaux, la mer devrait ceinturer le Mont-Saint-Michel près de la moitié de l’année. Et baigner le pied du rocher, recouvrant ainsi une partie de l’esplanade, une vingtaine de jours par an.
Classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1979, le Mont-Saint-Michel, un des sites touristiques les plus visités de France, accueille en moyenne 2,5 millions de visiteurs chaque année.