« Il s’agit de la première saisie effectuée dans les eaux internationales en application des Conventions internationales (…) concernant la possibilité d’arrêter et d’inspecter un navire privé de pavillon (…) soupçonné d’être impliqué dans un trafic d’immigrés », indique un communiqué du parquet anti-mafia de Catane, dans l’est de la Sicile.
Un navire de 30 mètres de long, appelé « navire-mère », a été intercepté mercredi après-midi à près de 200 km au sud de la Sicile, dans les eaux internationales, par un patrouilleur roumain faisant partie du dispositif de l’Agence européenne de surveillance des frontières Frontex, précise un communiqué de la police italienne.
Ce « navire-mère » était chargé d’immigrés et traînait derrière lui une « embarcation-fille », plus petite, sur laquelle il a transbordé les réfugiés une fois plus proche des côtes italiennes.
Les forces navales et aériennes italiennes ont surveillé ce transbordement puis aussitôt achevé ont secouru les réfugiés et capturé le « navire-mère » qui repartait vers les côtes africaines, arrêtant les 15 membres d’équipage, selon la même source.
Le groupe d’immigrés était composé de 85 hommes, 50 femmes et 84 mineurs qui ont déclaré être de nationalité syrienne.
Selon le communiqué du parquet de Catane, l’opération des forces italiennes fait suite à une enquête lancée en août dernier après le décès de six migrants, mort noyés, lors du débarquement de plus d’une centaine d’immigrés syriens sur une plage près de Catane.