L’Agence publique de privatisations (HRADF) doit lancer d’ici juin six appels d’offre internationaux pour ces licences d’exploitation, d’une durée de 40 ans, a précisé dans une conférence de presse son directeur, Yannis Emiris.
Il s’est prévalu d’un « vif intérêt » d’investisseurs grecs et étrangers, alors que la Grèce, en dépit de la beauté de ses côtes et de ses archipels, s’est jusque-là laissée dépasser par la Turquie et la Croatie en matière de tourisme de plaisance avec seulement 9.000 places d’amarrage de yachts.
« La Grèce a plus de 15.000 km de plages et des milliers d’îles, mais cela ne suffit pas », a pour sa part relevé la ministre du Tourisme, Olga Kefalogianni. Selon elle, moins de 25 du total des 153 sites censés accueillir voiliers et yachts « fonctionnent correctement, selon des standards internationaux ».
« En France, où il y a 270 marinas et 166.000 places pour des bateaux de plus de six mètres, 57.000 amarrages supplémentaires sont nécessaires », a-t-elle souligné.
Le premier appel d’offre doit porter sur des marinas dans le golfe Saronique, au large d’Athènes, notamment sur les îles d’Hydra et de Poros.
Cinq autre marinas seront ensuite proposées au deuxième trimestre, incluant celles du port de Lavrio (ou Laurion) au sud d’Athènes, et des îles de Chios (Egée orientale) et Céphalonie (mer Ionienne).
« Ce genre de procédure prend en général de six à huit mois, mais nous essaierons d’aller plus vite », a assuré M. Emiris.