« La mesure doit être annoncée aux entreprises disposant d’une licence du ministère des Mines », a indiqué à l’AFP Anna Erastus, haut fonctionnaire au ministère de la Pêche, en précisant que les études sismiques seront autorisées uniquement de mai à septembre.
Les compagnies brésiliennes HRT et Petrobras sont concernées, ainsi que Repsol (Espagne). La prospection au large de la Namibie remonte à la fin des années 1960.
D’importants gisements gaziers ont été mis à jour, mais pas de découvertes pétrolières majeures.
Les progrès technologiques pourraient cependant changer la donne, et on assiste à une ruée des entreprises, suspectée d’avoir provoqué l’effondrement des captures de thon de 1.800 tonnes en 2012 à environ 650 tonnes cette année, après 4.000 tonnes en 2011.
L’industrie de la pêche pèse 5 milliards de dollars namibiens par an (368 millions d’euros).
Une campagne de prospection dans le bassin du fleuve Orange prévue en février a d’ores et déjà été reportée, a précisé Mme Erastus, sans donner le nom de l’entreprise.
« La même entreprise veut aussi mener l’étude en février dans les eaux sud-africaines juste à la frontière, ce qui complique encore le problème », a-t-elle ajouté. « C’est exactement là où les thons migrent des eaux sud-africaines vers les eaux namibiennes ».
Outre la prospection, quatre puits doivent aussi être forés en 2014.
Un comité a recommandé d’approfondir les recherches sur les effets de la pollution sonore sur les poissons, de chercher des alternatives aux études sismiques, et repérer le déplacement des thons à l’aide de puces émettrices reliées par satellite.
Le gouvernement namibien avait aussi décidé en septembre un moratoire de seize mois sur l’extraction de phosphate sous-marin, dans l’attente d’une étude d’impact.
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PETROBRAS – PETROLEO BRASILEIRO
REPSOL