Le patrouilleur Iaroslav Moudryi, les navires de débarquement Kaliningrad et Alexandre Chabaline, le remorqueur SB-921 et le navire de ravitaillement Lena ont quitté leur port d’attache de Baltiïsk (mer Baltique) en direction de la Méditerranée, a précisé le ministère, cité par l’agence Itar-Tass.
Selon la même source, ces navires vont prendre la relève d’une autre flottille menée par le croiseur Moskva, dépêchée dans la zone depuis la mer Noire en novembre.
Le ministère ne précise pas si les navires doivent se rendre dans le port syrien de Tartous (200 km au nord-ouest de Damas), où la Russie, alliée de la Syrie depuis l’époque soviétique, dispose d’une base de ravitaillement et de soutien technique.
Une source à la base navale de Baltiïsk, citée par l’agence Interfax, a affirmé que la flottille était dépêchée en Méditerranée « pour participer éventuellement à l’évacuation des citoyens russes » de Syrie.
Un peu plus de 5.000 citoyens russes sont enregistrés auprès des autorités consulaires russes en Syrie, mais le nombre réel est estimé à 25.000 à 30.000 personnes par le ministère russe des Affaires étrangères, en comptant les nombreux conjoints russes de citoyens syriens et leurs enfants.
Le ministère a indiqué mardi que deux citoyens russes avaient été enlevés en Syrie avec un ingénieur italien.
Une journaliste ukrainienne, Ankhar Kotchneva, a été enlevée en octobre en Syrie, et des rebelles se réclamant de l’Armée syrienne libre (ASL), qui menacent de lexécuter, l’ont accusée de travailler notamment pour les services russes.
La Russie est l’un des derniers soutiens du régime syrien, auquel elle vend des armes.