« La situation qui se complique dans l’est de la Méditerranée exige de notre part une certaine adaptation dans la composition des forces navales », a déclaré à l’agence Interfax cette source au sein de l’état-major des forces armées russes.
« Dans les prochains jours, un bateau de lutte anti-sous-marine va rejoindre » les forces navales russes déjà présentes dans cette région, a-t-elle ajouté.
« Plus tard, il sera rejoint par le croiseur lance-missiles de la flotte de la mer Noire Moskva, qui est en train d’achever sa mission dans l’Atlantique Nord et va bientôt entamer une traversée transatlantique en direction du détroit de Gibraltar », selon la même source.
Toutefois, une source à l’état-major des forces navales russes a indiqué à l’agence officielle Ria Novosti que ces changements dans la Méditerranée n’étaient pas liés aux tensions concernant la Syrie et a affirmé qu’il s’agissait d’une « rotation prévue ».
Les puissances occidentales, Etats-Unis en tête, temporisaient jeudi sur une possible attaque militaire contre la Syrie, tout en affichant, comme le président américain Barack Obama, leur volonté de donner « un coup de semonce » à Damas pour l’usage d’armes chimiques.