« La prise de conscience de la nécessaire préservation du milieu marin n’est pas récente, mais il devient urgent de mieux définir le cadre d’une gouvernance et d’une gestion durable de cet espace, tant il est devenu un enjeu économique et énergétique majeur », indique un projet d’avis discuté ce mardi en séance plénière.
Parmi les préconisations du Cese: développer la recherche scientifique sur les océans, et d’abord outre-mer, améliorer la gouvernance notamment dans les eaux internationales mais aussi « promouvoir la gestion durable des activités humaines en mer ».
Pour réduire l’impact des activités économiques sur les océans, le Cese plaide notamment pour que cette dimension soit mieux intégrée dans « les programmes de formation de tous les professionnels dont les activités sont liées à la mer et aux littoraux, et en tout premier lieu des ingénieurs ».
L’instance estime aussi que « l’éco-conception » des navires et des infrastructures utilisées en mer « doit devenir la règle et figurer dans les critères de choix des appels d’offres ». De même, en aval, il appelle à mieux gérer la fin de vie des navires en créant un fonds européen de soutien à la constitution de la filière de recyclage des navires de commerce.
Concernant la pêche, l’avis recommande une mobilisation des professionnels en faveur de pratiques plus « durables ». Mais il avance aussi l’idée d’une « grande campagne de sensibilisation destinée à inciter le grand public à une consommation responsable des produits de la mer », avec des informations sur la nature et l’origine des espèces proposées, le type de pêche dont elles sont issues et les saisons.