Le labyrinthe avait été planté en 1665 sur l’emplacement de l’actuel bosquet de la Reine à l’intérieur du parc du château. Il était orné d’un réseau de 38 fontaines représentant chacune un épisode des fables d’Esope. Mais Louis XVI jugeant l’entretien des fontaines trop coûteux l’avait fait détruire en 1775.
L’exposition présentée dans l’enfilade des cinq salles de la Galerie des Affaires étrangères présente non seulement des pièces évoquant ce bosquet disparu, comme des statues, des gravures ou des plans, mais évoque également la symbolique du labyrinthe depuis l’antiquité.
Elle a été réalisée par la ville de Versailles et l’établissement public du Château.
« Avec ce labyrinthe, Le Nôtre va inventer un labyrinthe d’un genre nouveau, sans symétrie », a souligné le député-maire de Versailles François de Mazières. Il s’est félicité de la collaboration avec le château de Versailles et sa présidente Catherine Pégard: « cette exposition est l’exemple de la collaboration que nous voulons développer. Nous sommes convaincus qu’en rassemblant nos forces nous pouvons être encore plus dynamiques ».
(Exposition du 14 septembre au 14 décembre – 5, rue de l’Indépendance américaine à Versailles. Entrée gratuite.)