Ali Hekmati, qui est originaire d’Iran mais vit aux Etats-Unis dans l’Etat du Michigan (nord), y dit être « très malade » et atteint d’une tumeur au cerveau, et souligne qu’il souhaiterait passer le temps qui lui reste avec son fils, emprisonné sur des accsuations d’espionnage.
La lettre a été délivrée en personne par un responsable religieux au président Rohani, un modéré élu en juin à la tête de l’Iran, actuellement à New York pour l’assemblée générale des Nations unies, a précisé un porte-parole de la famille.
« Je vous demande de me laisser le voir encore une fois, pour qu’il puisse prendre la tête de notre famille quand je serai parti », écrit-il.
« Amir est un homme bon, un homme honorable. Ce n’est pas un espion, je peux vous l’assurer », affirme encore le père.
Ali Hekmati explique par ailleurs une fois de plus que son fils de 30 ans rendait visite à sa grand-mère, qui ne peut pas se déplacer hors d’Iran, quand il a été incarcéré.
Le jeune homme né en Arizona (sud-est) avait été arrêté il y a près de deux ans en Iran et accusé d’espionnage — une accusation démentie également par les autorités américaines. Condamné à être exécuté, sa peine avait été annulée en mars 2012 par la Cour suprême iranienne.
Après avoir passé 16 mois à l’isolement, il a récemment été autorisé à rencontrer ses proches, recevoir des livres ou écrire des lettres.
Gouvernement et élus américains ont appelé l’Iran à libérer le prisonnier, avançant que ce serait un geste positif de la part du nouveau président Rohani qui a montré des gestes d’ouverture envers l’Occident, notamment sur la question sensible du programme nucléaire controversé de son pays.
L’épouse d’un autre citoyen américain emprisonné séparément en Iran, Saeed Abedini, a indiqué avoir également donné une lettre à l’entourage de M. Rohani dans un hôtel lundi.