Le sous-marin Barracuda en chiffres

0

Le nombre de périscope. Pour voir ce qu’il se passe à la surface, plus de long tube traversant la coque, ce qui en faisait un point de vulnérabilité. A la place un mât optronique « non pénétrant » doté de caméras. Les images sont retransmises sur les écrans du poste où sont gérés la navigation et les opérations.

1

Réacteur nucléaire à eau pressurisée dérivé des chaufferies équipant les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins et le porte-avions Charles-de-Gaulle. Il a été réalisé par TechnicAtome sous la maîtrise d’oeuvre du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

6

Le nombre de sous-marins de classe Barracuda. Outre le Suffren, le Duguay-Trouin, le Tourville et le De Grasse doivent être livrés d’ici 2025. Viendront ensuite le Rubis et le Casabianca.

50

En pourcentage, le nombre d’armes que les Barracuda pourront emporter en plus par rapport à la précédente classe Rubis. Cela comprend des missiles de croisière navals (MdCN), des torpilles lourdes filoguidées F21, des missiles antinavires Exocet SM39 modernisés.

60

La durée de vie du programme en années. Lancé en 1998, il a fallu une dizaine d’années pour la conception, 20 ans pour la construction des six exemplaires et 30 ans pour l’utilisation en service de chacun d’eux.

63

Le nombre de membres d’équipage, qui pourra comprendre des femmes, une première sur les sous-marins d’attaque. A cela il faut ajouter deux « oreilles d’or », ces spécialistes capables d’identifier grâce au sonar les bruits à l’extérieur du bâtiment, et une équipe de forces spéciales. Près de 1.000 sous-mariniers devront être formés sur SNA d’ici 2030.

70

L’autonomie du sous-marin en mer. Au cours de cette période, il n’a pas besoin de revenir à la surface. Celle des sous-marins de la précédente génération était de 45 jours.

99

La longueur en mètres, pour un diamètre de 8,8 mètres.

270

Le nombre de jours de disponibilité à la mer des Barracuda qui n’auront besoin que d’une période d’entretien de 10 semaines par an, contre deux pour la classe Rubis.

350

La profondeur à laquelle le sous-marin pourra opérer.

5.300

En tonnes, le déplacement du Barracuda en plongée (4.700 en surface).

10.000

Le nombre de personnes qui ont travaillé sur le projet qui a représenté 50 millions d’heure de travail pour Naval Group et ses prestataires. Huit cent entreprises ont été mobilisées, notamment chez Thales (sonars, communications) et Safran (systèmes de détection au-dessus de la surface). Chez TechnicAtome, 500 personnes ont planché sur le réacteur nucléaire.

700.000

Le nombre de pièces composant le sous-marin, qui comprend 20 km de tuyaux et 150 km de câbles.

mra/ef/map

NAVAL GROUP

SAFRAN

THALES

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