Ces aides n’ayant toujours pas été versées, alors que le PSE arrivait à échéance ce mercredi, la Scop « a assigné le liquidateur judiciaire (de SeaFrance) en référé », a expliqué à l’AFP Raphaël Doutrebente, directeur général adjoint de My Ferry Link.
Lors de l’audience mercredi devant le tribunal de commmerce de Paris, « il a été validé que le liquidateur, Me Stéphane Gorrias, nous verse aujourd’hui un accompte de 7 millions d’euros » sur les dix millions prévus, a-t-il ajouté.
Les 371 salariés de My Ferry Link issus de l’ex-SeaFrance recevront également une somme équivalente à « 2,5 Smic, soit 3.500 euros », a indiqué M. Doutrebente.
Cette somme va être versée « en application du plan de sauvegarde de l’emploi et de l’ordonnance du 11 juin 2012 » attribuant les anciens navires de SeaFrance au groupe Eurotunnel, qui les loue à la Scop, a-t-il encore dit.
Le PSE avait été proposé il y a un an par la SNCF, ancienne maison-mère de la compagnie liquidée en janvier 2012.
« Le liquidateur voulait être bien sûr qu’en nous versant les sommes, il n’y aurait pas d’opposition de la SNCF. Celle-ci a conclu aujourd’hui (mercredi) qu’elle ne s'(y) opposait pas », a assuré M. Doutrebente.
« C’est une belle issue. Vis-à-vis de notre partenaire principal Eurotunnel, de nos fournisseurs et de nos clients, ça montre la crédibilité de ce projet », a-t-il réagi.
My Ferry Link, qui assure des liaisons transmanche depuis août, « a dépassé les 600 camions transportés par jour la semaine dernière », selon M. Doutrebente.
GROUPE EUROTUNNEL