Les navires de guerre russes « capables de réagir » en cas d’escalade en Syrie (source)

« Aujourd’hui, nous considérons que notre présence dans l’est de la Méditerranée est suffisante pour remplir nos missions. Ils (les bateaux) peuvent si nécessaire, avec les forces sous-marines, avoir une influence dès à présent sur la situation militaire », a déclaré à l’agence Interfax une source au sein de l’état-major des forces armées russes.

« Nous sommes déjà prêts à résoudre les problèmes qui pourraient apparaître. Pour cela, il va bientôt y avoir des changements au sein du groupe (de navires) pour mieux répondre à l’évolution des événements », a ajouté cette source, sans autre précision.

Le croiseur lance-missiles Moskva, qui se trouve actuellement dans l’Atlantique, fait route vers la Méditerranée où il arrivera le 17 septembre, a indiqué de son côté l’agence officielle Ria Novosti en citant une source haut placée au sein de l’état-major des forces armées.

Deux navires de la flotte russe de la mer Noire — la vedette lance-missiles Ivanovets et le navire lance-missiles Chtil – arriveront au large de la Syrie le 29 septembre, selon la même source.

De plus, les destroyers Smetlivy et Nastoïtchivy, qui devaient initialement se rendre au Cap-Vert, se dirigent aussi vers l’est de la Méditerranée, indique Interfax.

Dans cette zone se trouvent déjà le navire d’escorte Neoustrachimy, les navires de débarquement Alexandre Chabaline et Admiral Nevelski, selon Interfax. Ils vont être rejoints par deux autres grands navires de débarquement, le Novotcherkassk et le Minsk, attendus les 5 et 6 septembre, selon la même source.

La Russie maintient une présence constante de plusieurs navires de guerre dans l’est de la Méditerranée où ils effectuent des rotations depuis le début de la crise syrienne il y a deux ans et demi.

A la suite d’une attaque à l’arme chimique dans la banlieue de Damas le 21 août, attribuée par les Américains au régime du président Bachar al-Assad, le président américain Barack Obama a demandé au Congrès de voter en faveur de frappes aériennes en Syrie. Moscou s’y oppose vigoureusement.

Principal soutien du régime de Damas auquel elle livre des armes, la Russie exploite depuis la période soviétique une base militaire dans le port de Tartous, à 220 km au nord-ouest de Damas.

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