Ces sources au ministère des Affaires étrangères n’ont pas précisé quand avait été convoqué l’ambassadeur russe à Madrid, Iouri Klimenko.
Vendredi, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, avait affirmé que son pays « (exigeait) que soient éclaircies les circonstances » de la mort d’Alexeï Navalny.
Cette convocation par Madrid a été annoncée quelques heures après deux décisions similaires prises par les gouvernements de Suède et d’Allemagne.
Londres a pour sa part convoqué les diplomates de l’ambassade de Russie dès vendredi soir.
La mort à 47 ans d’Alexeï Navalny dans une prison reculée de l’Arctique, où il purgeait une peine de 19 ans après avoir survécu à un empoisonnement en 2020 dont il accusait le Kremlin, a été annoncée vendredi.
Les Occidentaux ont unanimement montré du doigt les autorités russes, qu’ils tiennent pour responsables de cette mort, après trois années de détention, de l’opposant numéro un au Kremlin qui prive une opposition déjà exsangue de sa figure de proue à un mois de la présidentielle. Ce scrutin doit encore une fois cimenter le pouvoir de Vladimir Poutine après des années de répression de toute contestation.