Niels Smedegaard, qui a rencontré vendredi le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies, a affirmé « vouloir développer son activité après ces acquisitions, en reprenant des salariés de l’actuelle Scop », a précisé le cabinet de M. Vidalies dans un communiqué.
Le patron de DFDS estime toutefois ne « pas être en mesure à ce jour de s’engager sur un chiffre précis », selon le cabinet du secrétaire d’Etat. Il « souhaite qu’une négociation avec les représentants des salariés, les administrateurs judiciaires et Eurotunnel puisse s’engager pour parvenir à un accord global ».
Lors de l’entretien avec Niels Smedegaard, Alain Vidalies a « indiqué qu’il prendrait les contacts nécessaires pour que cette réunion se tienne rapidement » et « lui a rappelé la vive attention du gouvernement à la question prioritaire de l’emploi », selon le communiqué.
Eurotunnel a annoncé dimanche avoir choisi l’offre du groupe danois DFDS pour la vente de deux de ses trois navires exploités par la compagnie MyFerryLink sur des liaisons entre la France et l’Angleterre.
Eurotunnel avait décidé fin mai de ne pas renouveler son contrat avec la Scop SeaFrance exploitant la compagnie MyFerryLink, et qui court jusqu’au 2 juillet.
La direction de la Scop SeaFrance a assuré lundi que le danois DFDS conserverait le personnel des deux navires qu’Eurotunnel va lui céder. Mais le PDG d’Eurotunnel a prévenu que ce personnel de MyFerryLink ne serait pas repris à 100%.
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