Océan indien: l’organisation régionale de gestion de la pêche s’installe à La Réunion

La Réunion accueillera le siège de l’Accord relatif aux Pêcheries du Sud de l’Océan Indien (APSOI) au nom de l’Union européenne, qui fait partie de cette organisation aux côtés de la France, de l’ile Maurice, des Seychelles, du Japon, des Iles Cook, de l’Australie et de la Corée, selon un communiqué du gouvernement.

Il s’agit du premier siège sur le territoire français d’une organisation de ce type. Cette structure vise à élaborer des recommandations pour une gestion durable de la pêche et à receuillir des informations sur les stocks halieutiques, a-t-on expliqué au cabinet du secrétaire d’Etat aux Transports, à la Mer et à la Pêche, Alain Vidalies.

L’APSOI concerne les espèces autres que le thon sur une zone de haute mer de 30 millions de km³.

« L’obtention de ce siège offre […] à l’Ile de la Réunion un positionnement stratégique et une visibilité privilégiée pour la défense des intérêts de la France, notamment pour la gestion de la pêche de la légine australe », qui est la « première pêcherie française dans le monde », écrivent la ministre des Outre Mer, George Pau-Langevin, et M. Vidalies, dans ce communiqué.

La pêche de la légine représente un chiffre d’affaires annuel de 65 millions d’euros, 300 emplois directs et 1.000 emplois indirects. Il s’agit du deuxième poste d’exportation de la Réunion, indique le communiqué.

L’APSOI a été créée par un accord signé en 2006, qui est entré en vigueur en juin 2012 et n’a été ratifié par la France qu’en janvier 2013. L’organisation n’est ainsi en action que depuis quelques mois, selon le cabinet de M. Vidalies.

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