Piratage audiovisuel : Hadopi relativise la hausse

L’étude de l’ALPA, parue mercredi, estime que le nombre de pirates s’est accru de 800.000 en 2013, pour atteindre 13,2 millions, soit 28,7% des internautes.

Mais selon les chiffres d’Hadopi, rapporté aux nombre d’internautes qui a augmenté de 2,7 millions, leur proportion n’a que très peu varié, passant de 28,3% en 2012 à 28,4% en 2013.

Le taux était même de 34% en 2009, année où le nombre d’internautes en France n’était que de 33,6 millions.

« En matière de téléchargement illicite audiovisuel, il faut se garder de tout alarmisme mais, contrairement à la musique, le problème n’est pas encore derrière nous », a toutefois reconnu Eric Walter, le secrétaire général de l’Hadopi.

La haute autorité recommande de « mieux cibler les sites qui font de la diffusion massive de contrefaçon » mais « surtout », d' »améliorer fortement l’offre légalement accessible ». « Je pense que nous sommes à la veille des évolutions nécessaires et attendues », a ajouté Eric Walter.

Le piratage de musique est devenu très faible en France depuis l’apparition d’offres légales bon marché et très abondantes, comme Deezer et Spotify.

Côté audiovisuel, quelques offres illimitées sur abonnement existent (OCS, Canalplay, Joook, FilmoTV…) et l’américain Netflix doit arriver en France cet automne, mais ces offres sont limitées par la règlementation, qui leur interdit notamment les films de moins de 3 ans.

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