Plus de 400 migrants secourus au large du Maroc

Rabat, 24 août 2021 (AFP) – La Marine royale marocaine a secouru, entre jeudi et lundi, 438 migrants ayant eu des « difficultés à bord d’embarcations de fortune » en Méditerranée et dans l’Atlantique, d’après l’agence de presse marocaine MAP.

Ces migrants, en majorité originaires d’Afrique subsaharienne, « ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être ramenés sains et saufs aux ports les plus proches du Royaume », a rapporté lundi soir l’agence MAP, citant une source militaire.

Il y a une semaine, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait indiqué qu’une cinquantaine de migrants étaient portés disparus et probablement morts en mer alors qu’ils tentaient de rejoindre les îles Canaries (Espagne), « selon toute vraisemblance » depuis la région de Laâyoune, au Sahara occidental.

Cette route passant par l’Atlantique et la côte Ouest de l’Afrique jusqu’aux Canaries est l’une des voies privilégiées empruntées chaque année par des milliers de migrants originaires d’Afrique subsaharienne.

Malgré le renforcement des contrôles et les restrictions de circulation liées à la pandémie de coronavirus, les flux migratoires vers l’Europe n’ont pas cessé, que ce soit dans l’Atlantique ou en Méditerranée.

Au total, 2.087 migrants ont péri en tentant de se rendre en Espagne entre janvier et juin, selon une récente étude de l’ONG Caminando Fronteras.

Quelque 12.622 migrants sont arrivés en Espagne par voie maritime au premier semestre 2021, soit près du double du nombre d’arrivées à la même période l’an dernier (7.256), d’après le ministère espagnol de l’Intérieur.

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE