Recyclage des navires: les armateurs saluent la ratification par Paris d’une convention clé

L’organisation « se félicite de la ratification le 2 juillet par la France de la convention de Hong Kong pour un recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires », écrit-elle dans un communiqué, estimant que Paris doit désormais faire campagne pour que le plus grand nombre d’Etats la ratifient.

« La France doit désormais convaincre ses interlocuteurs européens et internationaux, notamment parmi les pays recycleurs, de ratifier cette convention pionnière », estime Raymond Vidil, président d’Armateurs de France. « Notre devoir est de déconstruire nos navires dans le respect de l’environnement et des hommes », ajoute-t-il.

La France est le troisième pays a avoir ratifié la convention, après le Congo et la Norvège. Or, elle ne pourra entrer en vigueur que deux ans après avoir été ratifiée par au moins 15 Etats, représentant au moins 40% de la flotte mondiale de commerce et 3% des capacités de recyclage.

Plus de 1.000 grands navires âgés, tels que des navires-citernes ou des porte-conteneurs, sont recyclés chaque année dans le monde pour leur ferraille. Mais beaucoup se retrouvent sur des plages de pays d’Asie du Sud, dans des conditions désastreuses pour l’environnement et la santé des travailleurs concernés, comme l’a illustré l’odyssée du porte-avions français Clemenceau en 2003.

Adoptée en 2009 lors d’une conférence réunissant 66 pays, la convention de Hong Kong impose notamment aux armateurs de fournir aux chantiers de démantèlement une liste des matériaux dangereux contenus dans le navire, avant qu’il ne soit détruit, et prévoit des inspections et des sanctions en cas de violation de ces dispositions.

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