« Le bateau a été détourné dans les eaux internationales », a déclaré à l’AFP Alexis Guié, responsable de la communication du port d’Abidjan.
« Quand un bateau est détourné à plus de 300 kilomètres des côtes ivoiriennes, ça ne peut pas être dans nos eaux », a-t-il insisté, affirmant que les autorités ivoiriennes n’avaient à ce stade « aucune information » sur les auteurs du détournement.
Le Bureau maritime international (BMI) avait auparavant indiqué qu’un tanker français battant pavillon luxembourgeois était disparu depuis le week-end dernier au large de la Côte d’Ivoire, jugeant vraisemblable qu’il ait été victime d’un acte de piraterie.
Selon le gouvernement français, l’équipage du bateau est constitué de 19 Togolais.
Le gouvernement luxembourgeois a dit avoir été informé de l’incident sur le navire-citerne Gascogne par le groupe français Sea-Tankers, propriétaire du bateau.
En janvier, un pétrolier battant pavillon panaméen avait été victime d’une attaque de pirates à son ancrage d’Abidjan. Début octobre 2012, un tanker grec avait subi une attaque semblable au même endroit.
Jusque-là, la Côte d’Ivoire avait été préservée par la piraterie en mer qui se développe dans le Golfe de Guinée. Fréquente au Nigeria, premier producteur de pétrole d’Afrique, la piraterie a récemment gagné les eaux du Bénin, où les attaques de navires ont explosé en 2011.