Une bouée « couteau-suisse » pour observer et écouter les vertébrés marins

Cette bouée, composée d’une partie aérienne et d’une partie sous-marine, d’une hauteur totale de 14 mètres et autonome en énergie grâce à une éolienne et des panneaux solaires, doit permettre de fournir des informations sur les oiseaux marins, chauves-souris, poissons ou cétacés.

Les données recueillies en mer grâce à ce programme français Simeo (Station instrumentale de monitoring écologique dans l’océan), développé par le bureau d’études Biotope et NKE Instrumentation, avec l’Ifremer et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), seront transmises pour certaines en temps quasi réel à terre, où elles seront analysées et interprétées, a expliqué le consortium à Soudan (Loire-Atlantique), où est fabriqué le flotteur de la bouée par les Ateliers de constructions chaudronnées de l’Ouest (ACCO).

Les tests de ce prototype doivent être menés jusqu’à fin octobre au large de la mer d’Iroise, en baie de Douarnenez (Finistère), avant une commercialisation prévue fin 2015.

Ce nouvel outil vise à mieux connaître la biodiversité marine, dans un contexte de déploiement des aires marines protégées (AMP), mais aussi de développement de projets de parcs éoliens offshore, pour lesquels sont nécessaires des études d’impact sur l’environnement « avant, pendant et après », a souligné Erwan Roussel, ingénieur de recherche pour Biotope et coordinateur du projet Simeo.

Le coût total du projet est de 3 millions d’euros, dont 1,3 million financé par l’État, l’Union européenne, et les régions Bretagne et Languedoc-Roussillon.

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